En 1969, le Mirage 50 est la dernière version de la famille Mirage III/5, valorisé par un réacteur Snecma Atar 9 K 50 et une électronique plus perfectionnée.
En 1969, le Mirage 50 est la dernière version de la famille Mirage III/5.
Succédant, mais ne remplaçant pas le Mirage 5 qui est devenu un véritable appareil polyvalent, le Mirage 50 est valorisé par un réacteur plus puissant Snecma Atar 9 K 50 et une électronique plus perfectionnée qui, selon la mission principale, peut être dérivée de celle du Mirage F 1 (radar Cyrano IV de Thomson-CSF) ou du Super-Etendard (radar Agave de l’Electronique Serge Dassault).
Construit à partir du Mirage III R E n° 301, le Mirage 50 01 effectue son premier vol à Istres, le 15 mai 1979, piloté par Patrick Experton.
Destiné au premier équipement aérien d’un pays désirant, au minimum de frais, disposer d’un avion de combat Mach 2+ largement polyvalent, le Mirage 50 est la valorisation naturelle d’une flotte de Mirage III ou 5.
24 exemplaires ont été produits pour 2 pays : Le Chili et le Venezuela se sont portés acquéreur de cette version.
L’armée de l’Air française a reçu 95 Mirage III C, 59 Mirage III B, B1, B2 et BE (équivalent de la version D à l’export), 70 Mirage R et RD, 183 Mirage III E et 50 Mirage 5 F, soit 457 avions. Les derniers appareils ont été retirés des unités opérationnelles en 1994. Certains ont continué à servir au CEV au-delà de cette date.
Grâce à la famille Mirage III /5 /50, la France prouve qu’elle est une nation industrielle de premier plan. Depuis 1958, 1 401 Mirage III /5 /50 ont été construits en plus de quatre-vingts versions différentes pour vingt et un pays à travers le monde. Ils totalisent plus de 3 millions d’heures de vol.
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