Retour sur la trajectoire d’un projet d’appareil de combat hors normes signé Dassault Aviation, mais dont les capacités étaient sans doute trop avancées sur son temps. Un rêve inachevé…
Mars 1979, soit un an après la présentation du Mirage 2000, le Super Mirage 4000 effectue son premier vol et confirme tout son potentiel en volant à Mach 2 en moins de quatre minutes. Lancé à l’initiative personnelle de Marcel Dassault, l’appareil de combat est le dernier financé sur les fonds propres de son constructeur.
Tout d’abord perçu comme un successeur du Mirage IV, il est rapidement proposé à l’export dans une version chasseur-bombardier, l’Arabie Saoudite et l’Iran se montrant alors très intéressées par ses capacités extraordinaires pour l’époque.
Avec le concours d’ingénieurs et de pilotes de l’époque, mais aussi une iconographie très bien fournie, c’est sur cette épopée avortée que revient Alexis Rocher. Ce dernier embarquant les lecteurs à bord de tractations et autres négociations qui précédèrent sa conception, mais aussi celles qui en décidèrent l’abandon vers la fin des années 1980… pour laisser la place à un projet d’avion de combat tactique visant à succéder au Jaguar : ce qui allait devenir le Projet Rafale !
Précision pour celles et ceux qui voudraient apprécier les lignes du Super Mirage 4000 : un seul exemplaire est visible au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
Livre. « Super Mirage 4000 – Le Rêve inachevé. » Auteur : Alexis Rocher. Éditions Skyshelf.
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