Dans le cadre du débarquement en Normandie, à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944, certaines opérations des parachutistes de choc du Special Air Service (SAS) furent menées en Bretagne par des SAS français.
Dans le cadre du débarquement en Normandie, à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944, certaines opérations des parachutistes de choc du Special Air Service (SAS) furent menées en Bretagne par des SAS français. Le but de ces commandos était d’empêcher les troupes allemandes présentes en Bretagne de rejoindre la Normandie.
Ces parachutistes d’élite furent les premières troupes alliées engagées sur le territoire français dans le cadre de l’opération Overlord.
Les deux premières équipes sont donc parachutées dans le Morbihan. Leur mission est d’établir deux bases pour mener des opérations de sabotage.
Une des équipes est dirigée par Henri Déplante.
Ayant travaillé avec Marcel Bloch (futur Dassault) depuis 1930, il décide, après l’invasion de la zone libre en 1942, de quitter la France par l’Espagne. À la suite de nombreuses péripéties, il arrive en Angleterre où il s’engage dans les SAS. Après son parachutage en Bretagne, il se bat pour couper la retraite des Allemands et réalise de multiples missions périlleuses.
Après-guerre, il anime le bureau d’études de Dassault Aviation à Saint-Cloud pendant 32 ans, en tant que directeur-général technique jusqu’en 1973, puis en tant que conseiller technique jusqu’en 1981.
Le président-directeur général de la Société, de 1955 à 1986, Benno-Claude Vallières, a également fait partie des SAS. À partir d’août 1944, il a participé aux opérations militaires en France et aux Pays-Bas.
Gérer mes cookies