Le Super-Etendard est le premier avion de combat français à disposer d’un système d’armes moderne. Son premier vol est effectué à Istres le 28 octobre 1974.
Le Super-Étendard est le premier avion de combat français à disposer d’un système d’armes moderne. Il représente également, pour Dassault, après l’expérience du Mirage Milan, l’entrée dans les nouveaux systèmes d’armes produits en série. Le 19 janvier 1973, Michel Debré, alors ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, décide de faire du Super-Étendard, l’avion d’arme polyvalent de la Marine nationale devant remplacer les Étendard IV, les Crusader et les Alizé.
Le marché du Super-Étendard est notifié le 4 septembre 1973 pour 100 appareils. Il s’agit du premier contrat à coût forfaitaire passé à Dassault pour un avion. Le premier vol du Super-Étendard 01 (Étendard n° 68) est effectué à Istres, le 28 octobre 1974, par Jacques Jesberger. Cet appareil sert pour le développement du moteur et les essais aérodynamiques.
Le premier avion de série, équipé d’un réacteur Snecma Atar 8 K 50, vole le 24 novembre 1977, à Mérignac, aux mains de Jacques Jesberger. C’est le premier avion militaire opérationnel français équipé d’un système inertiel de navigation et d’attaque.
La flottille 11 F de Landivisiau est la première à être armée de Super-Étendard en septembre 1978. Vient ensuite le tour des flottilles 14 F basée à Landivisiau (1979) et 17 F stationnée à Hyères (1980). En 1991, l’escadrille de chasse embarquée 59 S troque ses Etendard IV M contre les Super-Étendard.
En juillet 1979, l’Argentine commande 14 Super-Étendard. En avril 1982, l’occupation des îles Malouines par l’Argentine déclenche un dur conflit avec le Royaume-Uni. La guerre des Malouines terminée, l’Argentine reçoit les neuf appareils restés sous embargo ainsi que les pièces détachées nécessaires à l’exploitation des avions. En 1983, 5 appareils sont loués à l’Irak.
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