Aux versions du Mirage III, s’ajoute, au milieu des années 1960, un dérivé qui remporte de grands succès à l’exportation, le Mirage 5.
Aux versions du Mirage III, s’ajoute, au milieu des années soixante, un dérivé qui remporte de grands succès à l’exportation, le Mirage 5.
Le 9 juillet 1965, les responsables de la Direction générale technique de la Société arrêtent la définition d’un Mirage III E à l’aménagement simplifié. Cet avion d’appui tactique à basse altitude et de police du ciel est appelé Mirage 5.
Le nez reçoit, à la place du radar, les équipements électroniques de navigation et d’attaque, libérant ainsi du volume pour du carburant supplémentaire. Les points structuraux d’attaches de charges sont multipliés, la fusée d’appoint est supprimée.
On obtient ainsi un avion moins cher, transportant 32 % de combustible interne de plus que le Mirage III C, pouvant emporter jusqu’à 14 bombes, sans parler des dizaines de combinaisons de charges possibles dans de nombreuses configurations. L’armée de l’Air israélienne se montre très intéressée par cet appareil, elle désire en acquérir 50 exemplaires.
Le Mirage 5 fait son premier vol à Melun-Villaroche le 19 mai 1967, piloté par Hervé Leprince-Ringuet.
La commande israélienne de 50 Mirage 5 J est signée le 7 avril 1966. Toutefois, à la suite de l’embargo français de janvier 1969, ils ne peuvent être livrés et sont mis en service dans l’armée de l’Air française.
En avril 1976, les Mirage 5 F de l’Escadron de chasse 3/13 de Colmar remportent le Vulcan Trophy du concours interallié Air Tactical Weapons.
517 exemplaires ont été produits pour 11 pays. Le Mirage 5 reste l’avion de combat de Dassault le plus exporté.
L’armée de l’Air française a reçu 95 Mirage III C, 59 Mirage III B, B1, B2 et BE (équivalent de la version D à l’export), 70 Mirage R et RD, 183 Mirage III E et 50 Mirage 5 F, soit 457 avions. Les derniers appareils ont été retirés des unités opérationnelles en 1994. Certains ont continué à servir au CEV au-delà de cette date.
Grâce à la famille Mirage III /5 /50, la France prouve qu’elle est une nation industrielle de premier plan. Depuis 1958, 1 401 Mirage III /5 /50 ont été construits en plus de quatre-vingts versions différentes pour vingt et un pays à travers le monde. Ils totalisent plus de 3 millions d’heures de vol.
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