Le Mystère 30, équipé de deux réacteurs Lycoming ALF 502D, effectue son premier vol, le 11 mai 1973, à Mérignac piloté par Jean Coureau et Jérôme Résal.
En 1964, Dassault-Breguet envisage de construire un avion de transport civil plus important que le Mystère 20, équipé de réacteurs Rolls-Royce 172-5 ou General Electric CF 700, pouvant transporter de 32 à 40 passagers sur une distance de 1 000 km.
Le 25 mars 1964, un accord industriel est signé avec la société allemande Siebelwerke-ATG Gmbh, elle participe pour 35 % à la fabrication de l’appareil et elle pourra s’adjoindre d’autres sociétés d’outre-Rhin. La compagnie Ansett manifeste son intérêt en avril 1964, la Direction de l’aviation civile française le 15 mai ; le 22, la compagnie américaine Eastern Airlines envisage d’acquérir de 20 à 40 exemplaires.
Le 25 mai, Benno Claude Vallières, encouragé par l’accueil réservé à l’appareil, adopte le principe du lancement d’un prototype Mystère 30. Malgré tout, le projet reste dans les cartons.
Le 2 octobre 1967, Benno Claude Vallières reprend l’idée et demande à la DGT d’étudier un Mystère 30 en deux versions, Transport ou Executive. Ce dernier aurait une capacité de 8 passagers confortablement installés et une grande soute à bagages.
Cet avion, unique en son genre, devrait voler à 800 kilomètres à l’heure sur des lignes commerciales secondaires. Cet avion reste à l’état de projet.
Au début des années 70, la Société propose une nouvelle version pour 30 passagers.
Le Mystère 30, équipé de deux réacteurs Lycoming ALF 502D, effectue son premier vol, le 11 mai 1973, à Mérignac piloté par Jean Coureau et Jérôme Résal. Le 23, il est présenté au Salon du Bourget.
A la suite des premiers vols, il est décidé de porter la capacité à 40 passagers (4 sièges de front). Toutefois, pour conserver son rayon d’action initial, cet appareil a besoin d’une nouvelle aile. Deux versions sont alors proposées avec le même fuselage :
La mise au point du Falcon 30 permet de résoudre de complexes problèmes aérodynamiques et de qualité de vol nés de l’adaptation d’un petit avion, à fort diamètre de fuselage, à de gros moteurs. Ces derniers sont relativement bruyants, ce qui les rend incompatibles avec le niveau de confort sonore désiré par les passagers.
Bien que des commandes aient été enregistrées au salon du Bourget de 1973, le programme est abandonné en 1975 tant à cause de la crise pétrolière que de la situation financière des compagnies intéressées.
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